Le nain du Dikke Luis
Depuis son arrivée à Bruxelles au début des années 1920, Peiser s‘intéresse aux quartiers populaires de la capitale et plus particulièrement aux Marolles.
Il prend pour modèles les clients des cafés qu‘il fréquente :
En 1938, un an après la destruction du Dikke Luis, la Dernière Heure consacre un long article au travail de Kurt Peiser : Du Dikke Luis, il ne reste plus rien ! Ou plutôt si : il reste très heureusement quelques précieux témoignages : des esquisses, des dessins, des croquis, de petits tableaux. Kurt Peiser a réussi ce tour de force de se faire admettre en ami dans ce milieu, de s’y créer des sympathies, des vraies, d’y nouer des relations.
Ses croquis pris sur le vif deviennent des pastels, des huiles… Il rencontre le fameux nain qui mimait des scènes osées à l’attention des bourgeois en goguette.
On voit sur ces photos d’époque de l’atelier de Peiser des variantes qui démontrent son intérêt pour le sujet.
Peiser poursuivra son travail dans les quartiers populaires de Bruxelles jusqu’après la deuxième guerre mondiale. En 1960, il reviendra sur ce thème qui l’a passionné et revisitera une dernière fois le nain du Dikke Luis.